La Première ministre britannique Theresa May a affirmé qu’elle comptait dégager un accord « pragmatique » sur le Brexit en retournant à Bruxelles pour reprendre les négociations.
Dans sa déclaration, Theresa May affirme écouter toutes les personnalités du spectre politique, commercial, syndical et du business dans sa recherche d’un compromis. « C’est pourquoi quand je retournerai à Bruxelles je me battrai pour le Royaume-Uni et l’Irlande du Nord, je serai armée d’un nouveau mandat, de nouvelles idées et d’une nouvelle détermination pour dégager une solution pragmatique menant au Brexit pour lequel les Britanniques ont voté, tout en assurant qu’il n’y a pas de frontière dure entre l’Irlande du Nord et la République d’Irlande », assure Theresa May. « C’est ce que le Parlement m’a ordonné mardi soir », a ajouté la dirigeante.
Mardi soir, Theresa May a reçu un nouveau mandat de son parlement, après le vote d’un amendement déposé par le conservateur Graham Brady demandant à trouver des « arrangements alternatifs » aux dispositions relatives au « backstop ».
Mais pour le chef de l’exécutif européen, ce vote « a accru le risque d’un retrait désordonné » du Royaume-Uni de l’Union européenne, et n’a pas apporté plus de clarté dans le débat.
Jean-Claude Juncker a assuré qu’il restait « en contact proche » avec Theresa May. « J’écouterai ses idées, mais je serai aussi extrêmement clair sur la position de l’UE », a-t-il promis aux eurodéputés.
La Première ministre doit retourner devant son parlement pour évoquer les négociations avec l’UE le 13 février.
rtbf.be